Archives de catégorie : Dossiers

Chronique depuis chez moi : le poussin commence à casser la coquille.

Est-ce que vous constatez cela aussi ? Je ne souhaite pas vanter les mérites d’une crise dramatique et dévastatrice, mais, à écouter et observer les personnes autour de moi, je remarque quelques nouveautés. Un peu comme si l’extrême pression exercée par les circonstances extérieures accélérait la plasticité de nos vies. Bien sûr, il n’y a pas d’autre choix que celui de s’adapter. Résister, par les temps qui courent, ne mène pas à grand-chose de plus élaboré, si ce n’est augmenter la douleur. L’adaptation n’est plus une option. Comme un accélérateur de particules, la pandémie décape les comportements de surface, révèle les profondeurs, épluche nos habitudes, racle nos croyances et atomise nos projets. Soit. Rendus au cœur, que reste-t-il de chacun de nous ?

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Chronique depuis chez moi : quels sont les stress entre intérieur et extérieur ?

Une bonne semaine après le début de la « restriction des déplacements », le quotidien s’étire et change de forme. Nous vivons dedans depuis huit jours, avec plus ou moins de facilité. Nous pouvons expérimenter des petits dénis, comme lorsqu’un moment est agréable, le présent et le réel effacent le reste de la situation, qui revient à la conscience comme un jokari dès que l’on reprend pied avec les infos, les messages… Et nous donnent ainsi un va et vient surréaliste entre un microcosme protégé et une actualité chaotique.

Comment encaissons-nous de rester dedans ? Dedans, nous pouvons développer beaucoup d’activités, qui certes n’étaient pas au programme de cette semaine, mais on doit bien s’adapter, ma pauv’Lucette. Alors faites-vous partie de l’équipe nettoyage de printemps, élagage du jardin, vidage de placard, de garage ? Est-ce que rester dedans signifie la même chose que ne pas sortir ? Et le prenez-vous comme une contrainte imposée par l’extérieur qu’il est difficile de s’approprier ? Habituellement, considérons-nous l’extérieur comme un catalogue d’opportunités ou bien comme une menace, ou comme autre chose quelque part entre les deux ?

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Chroniques depuis chez moi : en confinement, les mémoires s’affolent.

Normalement, je préfère que mes articles soient plus illustrés, mais confinement et manque de matériel adéquat obligent, aujourd’hui, et dans les temps à venir aussi, ce sera sans picto. Pas grave, on s’adapte, on lâche les idéaux de perfection.

Depuis mardi 17 mars à 12h que nous sommes reclus chacun à notre domicile, je constate des particularités en séance, des séances effectuées sur moi-même et mes proches en confinement. Passée la sidération de l’information de la nécessité de se cloîtrer chacun chez soi, et la mise en place logistique impliquée, les émotions liées à l’urgence retombent. Il a fallu prendre conscience de la gravité des phénomènes à l’œuvre, prendre des mesures, s’adapter ; tout cela très rapidement, car mardi dernier, nous avions encore une vie ordinaire. Renoncer à de nombreux projets en cours, des rendez-vous à venir, provoque beaucoup d’anxiété, nous y reviendrons bientôt, au fil de ce qui apparaît pour moi en séance.

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Pourquoi nous travaillons dans un cabinet.

Created by Icon Island from the Noun ProjectLe sujet revient tellement souvent en saison d’automne, qu’un point s’impose. D’après notre ami https://fr.wikipedia.org/wiki/Cabinet, le cabinet est « une petite pièce, généralement située à l’écart d’un endroit. » Oui, il convient de se mettre à l’écart et de prendre un temps de pause pour réaliser son introspection. Il n’aura échappé à personne que cabinet est aussi le « lieu d’aisances », et c’est précisément là que nous allons faire le lien à l’automne en kinésiologie : en énergétique, l’automne est la saison du méridien Gros Intestin, et c’est lui qui nous aide à laisser aller ce qui est fini : vieilles relations, habitudes périmées, pensées obsolètes, comportements inappropriés… tout cela peut vous lâcher. Continuer la lecture

Alors ces études ?

etudiant_FJK

Tu stresses pas trop pour tes exams ? Tu arrives à te concentrer, à apprendre ? Ou bien c’est la rame des grand jours ? Si ce chapelet de questions a le don de vous mettre la rate au court-bouillon, il est peut-être temps d’envisager un changement de stratégie. En effet, que l’on soit en formation initiale, au primaire, au secondaire, à l’université ou en reconversion, il est fondamental de penser que nos capacités d’apprentissage sont un sujet de progression comme un autre. La kinésiologie propose des outils adaptés pour se débarrasser du stress avant d’aller plancher. Il n’y a pas de fatalité là-dedans. En explorant ce qui nous met en inconfort dans l’étude, nous nous donnons une chance de les dépasser. Mais comment cela est-il possible ?

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